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Monnaies gauloises à la croix et assimilées
Cédric Lopez

Les monnaies dites "à la croix et assimilées" constituent un monnayage diversifié typique du sud de la Gaule. Ces monnaies apparaissent dès le IIIème siècle avant notre ère, d'influence ibérique incontestable d'après les imitations des drachmes de Rhoda (Espagne). Avec le temps, les types principalement inspirés de Rhoda vont évoluer localement, tant au droit qu'au revers, pour donner au fil des siècles un monnayage d'argent très éparse.

Cette page a pour amibition de répertorier et de classer tous les types de monnaies "à la croix et assimilées" et uniquement celles-là. Depuis 8 ans, j'ai préféré me concentrer sur l'étude de ce groupe de monnaies qui demeure encore (et pour toujours ?) énigmatique. Il s'agit d'un travail titanesque qui ne peut être complet que si chacun contribue en apportant des photographies des monnaies qui ne figurent pas dans ce catalogue en ligne, gratuit et accessible à tous. Cette page est en cours de construction, j'ajoute des monnaies régulièrement.

Les monnaies présentées ici sont issues de la base de données Wikimoneda, de ventes, et de collections personnelles. Certaines images sont des reconstitutions d'empreintes par informatique (voir ci-dessous).

Visitez le FORUM : www.identification-numismatique.com

Un monnayage qualifié d'"énigmatique"

Ce monnayage est souvent qualifié d’énigmatique car il suscite bon nombre d’interrogations, notamment à propos de sa morphologie. Pourquoi au sein d’un même type, les monnaies prennent plusieurs formes (ronde, quadrangulaire, difforme, etc.) ? Quelle est la méthode de découpe de ces monnaies ? Pourquoi peut-on trouver des monnaies plus lourdes que d’autres pour un type donné ?

Viennent s’ajouter les questions à propos de la fabrication. Quand a eu lieu la frappe ? Quelles techniques étaient utilisées ? À quoi ressemblait le motif complet ? Quelle(s) forme(s) avaient les matrices ? Pourquoi certaines monnaies sont fourrées ?

Lors de la publication de l’ouvrage de G. Savès (1976), les connaissances dans le domaine étaient moindres qu’actuellement, notamment en terme de nombre d’exemplaires recensés. Ainsi, même si des réponses pertinentes avaient déjà été apportées, il m’a semblé important de reprendre certains points qui, selon les connaissances actuelles du domaine, ne peuvent dorénavant plus être admis. Ce site Web ne prétend pas répondre à toutes les questions posées à propos de ce monnayage complexe. Néanmoins, il apporte et apportera, avec le temps, des éléments nouveaux permettant d’affiner certaines affirmations préétablies ou parfois de les corriger.

Les monnaies à la croix ont la particularité de présenter un flan presque toujours moins large que le coin monétaire le frappant. Ainsi, les monnaies présentent rarement le motif originellement gravé sur la matrice dans sa totalité. Le principal objectif de cette page est de présenter des motifs gravés (avers et revers) dans leur intégralité, de manière réelle, c’est-à-dire comme on aurait pu les voir si les monnaies avaient été frappées sur des flans plus larges. J'ai publié en 2011 un premier travail de reconstitutions d'empreintes focalisées sur le monnayage des Ruteni.

Cette étude a trois intérêts majeurs pour la numismatique gauloise. Le premier intérêt, évident, est de permettre une identification correcte des monnaies. Beaucoup de monnaies à la croix sont actuellement mal identifiées, la raison première étant la méconnaissance des motifs dans leur intégralité. Effectivement, comment peut-on envisager un classement précis en s’appuyant uniquement sur des catalogues issus de monnaies ne présentant que des motifs incomplets ? Le second intérêt consiste à faciliter la compréhension des techniques de fabrication ainsi qu’à l’identification des ateliers monétaires. Le travail de reconstitutions d’empreintes monétaires apporte des résultats inattendus et permet de dévoiler de nouveaux procédés utilisés dans les ateliers monétaires pré-augustéens.

Enfin, la reconstitution d’empreintes liée au procédé de charactéroscopie permet d’avancer des hypothèses concernant l’évolution et la datation des types monétaires. En 1973, J. B. Colbert de Beaulieu défini le terme charactéroscopie qui est utilisé pour désigner la méthode consistant principalement à rechercher les marques, distinctives de chaque coin monétaire, présentées par les pièces qui en sont venues, afin de reconnaître ces marques et de grouper ces pièces pour leur étude. Cette méthode sera largement utilisée au cours de cette étude, notamment pour établir les évolutions des types selon les liaisons de coins monétaires constatées. Les récentes publications concernant ce monnayage local classifient les monnaies selon des types de revers, considérant que ces derniers représentent les peuples (ou tribus) émetteurs. Très souvent, les avers sont décentrés. Il s’agit là d’une grande barrière pour l’étude de ce monnayage. Ainsi, la principale contribution de cette page Web est la publication de nombreux motifs d’avers (et de revers) complets (par le procédé de charactéroscopie et de reconstitutions d’empreintes par informatique), ainsi que la reconsidération de la classification traditionnelle.

Qu'est-ce-que une reconstitution ? REE ou REI ?

Depuis longtemps, les numismates essaient d’imaginer à quoi pourraient ressembler leurs monnaies à la croix si elles étaient plus larges et bien centrées. C’est un thème souvent abordé à propos de ces énigmatiques monnaies. Pour répondre à cette interrogation, des empreintes complètes ont été reconstituées. Ainsi, le numismate pourra associer sa monnaie avec l’empreinte complète correspondante. De cette façon, il pourra assimiler et identifier plus facilement les motifs que présente sa pièce. La motivation pour la reconstitution des empreintes monétaires est grande. Cependant, il s’agit d’un travail méticuleux et souvent fastidieux.

La première étape consiste à collecter des photos de monnaies dites à la croix et assimilées, par le biais d’Internet pour la grande majorité, mais aussi grâce aux collectionneurs qui ont eu la gentillesse de mettre à disposition leurs collections. Il faut alors s’abstenir de s’intéresser uniquement aux monnaies offrant la plus grande qualité. En effet, les monnaies fautées, décentrées, tréflées ou encore mal frappées, sont autant d’indices permettant de comprendre le procédé de frappe de la monnaie, de connaître le type de coin utilisé, et permettant la déduction de l’empreinte monétaire complète.

Par la suite, le travail consiste à classer les monnaies recueillies, non seulement par type mais aussi par variante. En effet, il serait inapproprié de prétendre reconstruire des motifs exacts (i.e. exactement tels qu’ils apparaissaient sur les coins monétaires) à partir de variantes différentes. Cependant, le nombre de monnaies connues pour une variante donnée est parfois trop faible et le repérage des liaisons de coins s’avère complexe (voire impossible).

Enfin, la dernière étape est la reconstitution de l’empreinte proprement dite. Quelques reconstitutions d’empreintes à partir de monnaies réelles ont déjà été réalisées (les monnaies sont soigneusement sélectionnées puis découpées, pour s’emboiter comme les pièces d’un puzzle. Un exemple de reconstitution réelle de la monnaie rutène de type Goutrens au torque est conservé au cabinet des médailles de la ville de Marseille). Malheureusement, ce montage n’est possible que dans le cas où l’on dispose d’un grand nombre d’exemplaires d’une même variante.

Afin de pallier ces difficultés, une solution est l’utilisation de l’Informatique qui permet d’obtenir un travail précis sans altérer les monnaies. La procédure est simple. À partir des photographies collectées à l’étape précédente, pour chaque variante issue de mêmes coins monétaires, les photographies sont superposées en utilisant la fonction d’opacité pour que cette superposition soit précise. Lorsque les différentes photographies sont exactement superposées, le résultat n’est pas très plaisant. Effectivement, la différence de couleurs, de contraste et de luminosité entre chaque exemplaire implique une reconstitution difficile à apprécier. Ainsi, on retouchera cette reconstitution en unifiant les couleurs, travaillant la luminosité, le contraste, etc., et veillant à ne pas modifier la position exacte des motifs.

Il est important de différencier les Reconstitutions d’Empreintes Exactes (REE) des Reconstitutions d’Empreintes Inexactes (REI). Les REE sont des reconstitutions à partir de monnaies provenant d'un coin donné. Au contraire, les REI sont réalisées à partir de monnaies provenant de coins différents mais appartenant à une même variante, donc inexacte, mais ont l'avantage de donner un aperçu de l'empreinte en attendant de proposer une REE. L’une de ces mentions est toujours indiquée pour chacune des reconstitutions présentées.

Imitations de Rhoda
Drachme épigraphique

WM n° 9695

volques-tectosages.forumprod.com
http://i48.tinypic.com/2nosg6.png
Drachme tête à droite

inumis.com
Cat. 16, lot 73 ; 4.75g
Drachme avec croix en épis

sixbid.com, eAuction II,
Lot 16 ; 5.01 g

WM n° 9758

Rancoule 2013
revue OMNI n°7 ; 5.21 g

Rancoule 2013
revue OMNI n°7 ; 4.90 g
Drachme à la roue

Rancoule 2013
revue OMNI n°7 ; 5.00 g

Rancoule 2013
revue OMNI n°7 ; 4.90 g

Rancoule 2013
revue OMNI n°7 ; 4,90 g
Drachme à la tête nue

Rancoule 2013
revue OMNI n°7 ; 4,65 g
Drachme à la tête casquée dégénérée

WM n° 1420

volques-tectosages.forumprod.com
t98

Coll. particulière. 4.18 g

REI à partir de la moitié gauche ; 1,95g
OMNI t2772
Drachme à la tête casquée sans croix

Rancoule 2013
revue OMNI n°7 ; 4.61 g
Drachme au revers sans croix

WM n° 1774

WM n° 6993
Drachme uniface

sixbid.com, eAuction II,
Lot 17 ; 4.56 g

Cadurques
Les Cadurques ou Cadurci sont un peuple de Gaule qui a donné son nom à la ville de Cahors qui provient de Divona Cadurcorum, désignant la terre sacrée ou la cité religieuse des Cadurques. On peut supposer que leur territoire s'est étendu sur l'actuel Quercy (également derivé de leur nom), mais aucun document ne nous renseigne avec certitude sur l'étendue de leur influence. Nous connaissons par contre leurs voisins et une mince fraction de leur histoire.

Des peuples celtes sont venus en Aquitaine probablement du sud de l'Allemagne, du nord des Alpes suisses ou autrichienne, des confins de Bohême ou du nord-est français par migration, après le VIIe ou le VIe siècle av. J.-C., s'imposant moins par la technologie des armes et par de cruelles et inefficaces conquêtes guerrières, que par la qualité des services et des techniques d'échanges qui leur ouvraient de vastes possibilités d'alliances fructueuses, pérennisées dans des cadres institutionnalisés, avec les peuples déjà armés, en particulier les dominants des populations déjà en place.

L'origine du nom pourrait venir de cad-or-ci, "ceux qui vivent sur les bords d'une belle rivière", sans doute le Lot. Toutefois on peut douter que ce soit un nom aussi poétique, ni même un terme uniquement celte, car le peuple cadurque, bien plus tardivement connu à l'époque de César, pourrait déjà résulter de la fusion séculaire, par alliance multiples des peuples initiaux, à la fois aquitains et celtes par ses composantes. Ce nom désignerait alors simplement ceux qui suivent les meneurs, les chefs, en bref ceux qui obéissent à l'autorité politique qu'ils se sont donnée.


Evolution du type "à la tête triangulaire"
Type 0 : Prototype (narbonnais ?) de la série cadurque "à la tête triangulaire", flan rond
Type 1 : Imitation à partir de 1, flan quadrangulaire
Type 2 : Imitation à partir de 2 : la tête demeure structurée (l'image présentée est une REI ; C. Lopez)
Type 3 : Imitation à partir de 3, disparition de la mâchoire
Type 4 : Imitations à partir de 3 : la tête est destructurée
Drachme à la tête triangulaire - Type 1

cgb.fr N° v36_1235
3,05 g
Drachme à la tête triangulaire - Type 2

iNumis.com
Catalogue 20, Lot 85 ; 3.40 g

Collection Merdouk
Forum OMNI t2565

WM n° 3189
Drachme à la tête triangulaire - Type 3

REI
WM n° 7636 et 7637
Drachme à la tête triangulaire - Type 4

Collection Hugues ; 3.10 g
forumfw.com/t12243

Numisbids.com 1080
Obole à la tête triangulaire

WM n° 1226
Drachme au triskèle

REI
(C. Lopez)

WM n° 7634
Drachme au croisillon

WM n° 9707
Drachme de Cuzance

WM n° 1225

Longostalètes
Hypothétique peuple celte traditionnellement localisé dans les alentours de Béziers.

Drachme à la tête ibérique

WM n° 9714

WM n° 9715
Drachme à la chevelure pointée et oreille

monnaiesdantan.com
vso1-76, 2.17g
Drachme à l'oreille

WM n° 9720

WM n° 8559

WM n° 1471

poinsignon-numismatique.com
Ref : 64149
Drachme au chignon

WM n° 7859

WM n° 9696
Drachme aux lunules

WM n° 9713
Drachme à la boucle d'oreille (en deux points)

WM n° 9711
Drachme aux globules et petits points

WM n° 7859

RE à partir de DP 71427
Coll. "Theodose" ; entre 3,44g et 3,62g
Drachme aux petits points

WM n° 9716

WM n° 9717
Drachme uniface

WM n° 1186
Drachme cubiste romanisé

WM n° 8559

WM n° 9710

WM n° 9712

WM n° 9718
Obole

WM n° 9709

WM n° 9708

Pétrocores/Nitiobroges
Les Pétrocores, Pétrocoriens ou bien en latin les Petrocorii, étaient un peuple gaulois situé dans l'actuel département de la Dordogne, en France, et plus précisément entre la Dordogne et l'Isle. Leur capitale était Vesunna, l'actuelle Périgueux. La ville de Périgueux ainsi que l'ancienne province du Périgord tirent leur nom de ce peuple.

L'étymologie du terme « Petrocorii » n'est guère sujette à discussion parmi les linguistes, seuls les historiens l'interprètent parfois un peu différemment.

Le premier élément s'explique par le gaulois petru- « quatre ». Il est déduit de l'ordinal petuar(ios) attesté sur une poterie de La Graufesenque (tuddos petuar « quatrième fournée ») et du composé gaulois latinisé petorritum (« (char) à quatre roues »), ainsi que dans divers toponymes Petromantalo, Pierremande « carrefour » (en latin quadri-furcus). La forme petru- est bien attestée dans Petru-sidius, petru-decameto (« quatorze »), etc. On compare avec le gallois pedwar : pedr- et le breton pevar signifiant « quatre ». C'est la même étymologie que le latin quadru- et celle du gotique fidur- (cf. anglais four) qui remontent tous à l'indo-européen *k?etur? / *k?etru-1.

Le second élément corios signifie « armée » et se rencontre dans l'ethnonyme Tricorii « les trois armées » (avec tri- traduit « trois ») et des Coriosolites, ainsi que dans divers toponymes et noms de personnes. Il s'agit du même mot qu'en celtique moderne (cf. en irlandais cuire traduit « troupe » ou « armée » ; en vieux breton cor- qui veut dire « famille », « troupe »). Il s'agit d'un parent du germanique *hari- (en gotique harjis retranscrit « armée » et en vieux haut allemand hari voulant dire le même mot) et du grec koiranos « chef d'armée ».

Le sens général de Petrocorii serait donc celui des « quatre armées » ou « les quatre clans ».


Drachme à la chevelure perlée

WM n° 9805

sixbid.com, eAuction II,
Lot 23 ; 3.41g
Drachme à la tête féroce

sixbid.com, eAuction II,
Lot 22 ; 3.12g
Drachme à la tête barbue

WM n° 602

WM n° 1184

WM n° 1409
Drachme à la tête d'Apollon

sixbid.com, eAuction II,
Lot 19 ; 2.99g

WM n° 3044

WM n° 2464

WM n° 1694"

WM n° 9740

sixbid.com, eAuction II,
Lot 21 ; 3.03g

Collection Franckomas ; 3.35g
Drachme aux haches symétriques

WM n° 1697

WM n° 1204

WM n° 1205
Drachme à la tête casquée

WM n° 5687
Drachme de Belvès

WM n° 6991
Obole à la tête d'indien

WM n° 8241"

WM n° 8241"

Rutènes
Les Rutènes - latin Ruteni - sont un peuple de la Gaule celtique du sud du Massif central. Leur territoire s'étendait sensiblement sur les actuels départements du Tarn et de l'Aveyron, délimité par le plateau de l'Aubrac au nord et les confins de la Montagne Noire au sud.

L'origine des Rutènes est mal connue, des continuités importantes s'observent sur leur territoire depuis au moins le premier âge du fer (VIe siècle av. J.-C.). En extrapolant le poète Lucain, on comprend souvent leur nom comme voulant dire « Les blonds », mais selon Jean-Marie Pailler il pourrait se rapporter à la présence chez eux de nombreuses rivières1. Leur territoire unissait les basses terres de l'Albigeois aux hautes terres du Rouergue. Il englobait les massifs, les plateaux et les plaines qu'échancrent profondément le Lot, l'Aveyron et le Tarn. La définition précise des limites de ce territoire est cependant discutée, compliquée par la division entre Rutènes libres et Rutènes provinciaux après la conquête romaine de 125-121 avant J.-C.2. Au milieu du premier siècle avant notre ère ce peuple était sous l'autorité de rois ou de chefs qui faisaient figurer leur nom sur les monnaies de bronze : Attalos et Tatinos.


Drachme aux feuilles aquatiques

WM n° 9741

WM n° 6594

WM n° 9702
Drachme de Goutrens

WM n° 6778

WM n° 1641

WM n° 9699

WM n° 1654

WM n° 1648
Drachme à la Cassiopée

WM n° 9705

WM n° 1667

WM n° 6780
Drachme à la main

WM n° 263

WM n° 6780

WM n° 9703
Drachme au sanglier et bouclier

WM n° 9700

WM n° 1658

WM n° 1660
Drachme au sanglier et lunule

WM n° 9706

WM n° 389

WM n° 8200
Obole au sanglier

WM n° 1995

WM n° 1998
Drachme au sanglier et spirale

WM n° 1820

WM n° 410
Drachme à légende Biracos

WM n° 418
Drachme au daim

WM n° 1407

WM n° 1637
Drachme au cheval

WM n° 7206

WM n° 7206
Drachme au cavalier à gauche

WM n° 1417
Drachme au cavalier à droite

WM n° 528"
Obole de Grabels

WM n° 2093

WM n° 390
Obole à la fleur

WM n° 422

WM n° 7846
Obole à l'oiseau, tête de face

WM n° 1404

WM n° 9756
Obole à l'oiseau, tête de profil

WM n° 78

WM n° 7640
Obole AM

WM n° 2012
Obole à définir

WM n° 9698

Volques Arécomiques
Les Volques Arécomiques sont un des peuples gaulois de la Gaule narbonnaise.

Avec les Volques Tectosages, les Volques Arécomiques constituent un peuple celte qui aurait émigré au IIIe siècle av. J.-C., depuis les régions danubiennes jusque dans le sud de la Gaule. Néanmoins, malgré le fait que les Volques Arécomiques soient, a priori, un peuple celte, il est indispensable de comprendre qu'ils furent aussi le fruit d'un savant mélange ethnique. En effet, avant que les Romains n'aient étendu leur hégémonie sur le sud de la Gaule, d'autres peuples avaient déjà largement influencé le développement de cette zone territoriale. On sait par exemple que les Ibères participaient largement aux activités commerciales qui les menaient parfois jusqu'aux oppida de l'ouest de l'actuel département de l'Hérault (comme Ensérune par exemple). Ceci fut prouvé par de nombreuses traces épigraphiques écrites en ibère. Et, dans une dimension encore plus grande, à l'est du Languedoc actuel, c'était les Grecs qui avaient aussi étendu leur hégémonie. Ils avaient pris possession de la ville de Lattes, ou encore celle d'Agde. Nombreuses sont les fouilles archéologiques ayant prouvées leurs influences sur les différentes activités économiques de la région avant la domination romaine. Enfin, lorsqu'au IIe siècle av. J.-C., les Romains étendirent leur territoire sur le sud de la Gaule, ce fut l'apogée de ce que nous appelions précédemment le mélange ethnique. Cette démarche complexe d'analyse ethnologique est importante car les sources littéraires antiques font mentions de ces "Volques Arécomiques", et la première d'entre elles fut écrite par Jules César. Celui-ci écrivit lorsque les Romains étaient déjà dominateurs dans le sud de la Gaule, et il ne fit pas de distinction entre les divers composites ayant permis aux Volques Arécomiques d'avoir des caractéristiques culturelles aussi complexes.

Du point de vue étymologique, nous n'avons que peu d'informations au sujet des termes "Volques Arécomiques" (latin Arecomici).

Leur territoire était situé sur une partie de l'actuelle région Languedoc-Roussillon, à l'ouest du Rhône jusqu'aux Montagnes Noires.

Ils fondèrent la ville de Nemausus (Nîmes), et en firent leur capitale, qui connait déjà avant la suprématie romaine une primauté sur les territoires alentours.

Le commerce rhodanien avec les Grecs par l'intermédiaire des nombreux oppida du midi en font un peuple très tôt confronté à la civilisation gréco-romaine.

Polybe, lors de sa traversée du fleuve par Hannibal Barca, relate que le chef carthaginois "se concilia la bienveillance des habitants (...) leur acheta leurs barques et leurs bateaux, qu'ils avaient en nombre suffisamment important, parce que beaucoup de riverains du fleuve faisaient l'importation par mer".


Drachme à la tête négroïde

WM n° 9312

Volques Tectosages
Les Volques Tectosages sont un peuple celte originaire de Gaule, qui se serait installé d'après Jules César (se référant lui-même à un ouvrage d'Ératosthène du IIIe siècle av. J.-C.) au-delà du Rhin, dans la forêt hercynienne. « Il fut un temps où les Gaulois surpassaient les Germains en bravoure, portaient la guerre chez eux, envoyaient des colonies au-delà du Rhin parce qu'ils étaient trop nombreux et n'avaient pas assez de terres. C'est ainsi que les contrées les plus fertiles de la Germanie, au voisinage de la forêt Hercynienne, forêt dont Eratosthène et certains autres auteurs grecs avaient, à ce que je vois, entendu parler, – ils l'appellent Orcynienne – furent occupées par les Volques Tectosages, qui s'y fixèrent ; ce peuple habite toujours le pays, et il a la plus grande réputation de justice et de valeur militaire ».

Une partie s'installe sur les hauteurs de la vallée de la Garonne au IIIe siècle av. J.-C. Leur déplacement vers le sud de la Gaule pourrait être lié aux débouchés qu'offrait le mercenariat (offres de la part des grecs, carthaginois et romains).

Les Volques Tectosages ont participé à la « grande expédition » de 280 av. J.-C. qui les a conduit en Asie Mineure où les Tectosages forment un des trois grands peuples des Galates. La tradition veut que les Volques Tectosages de la région toulousaine aient participé à cette grande expédition. Ils auraient participé au pillage (sans doute imaginaire) du sanctuaire de Delphes et auraient rapporté en Gaule un butin qui serait à l'origine de l'or de Toulouse. Cet or serait frappé de malédiction à cause de son origine sacrilège.


Drachme à la tête cubiste, premières frappes

WM n° 1489
Drachme à la tête cubiste, frappes médianes

WM n° 8398
Drachme à la tête cubiste

WM n° 1411

coll. Samoneone
la-detection.com 104281

inumis.com
Cat. 18 Lot 64 ; 2,84g

WM n° 1546

coll. Jean-Philippe
la-detection.com 46820
Obole à la tête cubiste

WM n° 1414

WM n° 4261
Drachme à la tête négroïde

WM n° 1182

WM n° 2431

WM n° 3525

WM n° 4292

Sotiates
Les Sotiates, Sottiates où Sontiates étaient un peuple aquitain (proto-basque) sous influence celte d’aquitaine de la région de Sos, dans l'actuel département de Lot-et-Garonne.

Peuple Aquitain mentionné entre les Elusates (Pays d'Eauze, Gers) et les Osquidates campestri (région de Houeillès, Lot-et-Garonne) par Pline (Histoire Naturelle, IV, 19, 108). Leur territoire correspond certainement à l'actuelle région de Sos-en-Albret (Lot-et-Garonne), ville qui pourrait avoir été leur chef lieu.

Les Sotiates apparaissent dans l'histoire lors de la Guerre des Gaules. En effet, en 56 av. J.-C., sous la direction d'Adiatuanos, ils affrontèrent Publius Crassus dans un combat de cavalerie qui se solda par un échec. Contraints de se réfugier dans leur capitale (Sos-en-Albret ?), ils furent assiégés et finirent par capituler après une résistance acharnée.

Ils furent ensuite rattachés au territoires des Elusates, capitale Elusa (Eauze), et future capitale de la région de Novempopulanie créée au IIIe siècle sous Dioclétien


Drachme à la fleur trilobée

WM n° 1191
Drachme à la tête bouclée du Causé

WM n° 8242
Drachme à légende ORTVBO

WM n° 7599

Tarusates
Les Tarusates étaient un peuple aquitain (proto-basque) cité par Jules César et Pline l'Ancien. On l'identifie généralement aux Aturenses (une dénomination qui s'impose à partir du IVe siècle). Ils habitaient l'actuel Tursan dans le département des Landes et avaient pour ville principale Atura (Aire-sur-Adour).

Les Tarusates avaient pour voisins les Tarbelli au sud-ouest, les Cocosates au nord-ouest, les Vasates au nord, les Élusates à l'est, les Bigerri au sud-est et les Beneharnensis au sud.


Drachme à la croix bouletée

WM n° 9757
Drachme à la fesse

WM n° 1190
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